Nos formations blended : un mix au service de l’efficacité pédagogique
De l’anglais « to blend » : mélanger. Le blended est un mode d’apprentissage qui combine du présentiel et du distanciel, du synchrone et de l’asynchrone, de l’individuel et du collectif. Une richesse au service de l’efficacité mesurable et mesurée de nos parcours de formation.
Entretien avec Corinne Patarin, présidente d’Arkos-groupe Kéa.
I. De quels constats, de quels besoins, est né ce concept de formation blended ?
Depuis toujours, la formation professionnelle a été calquée sur l’école et a reproduit une pédagogie classique, déductive, qui enchaînait cours et exercices. Or, ce modèle a touché ses limites face aux sources d’apprentissage multiples disponibles en ligne, qui permettent de se former de n’importe où et sur n’importe quel type de support.
Dans ce contexte, le besoin d’une approche de formation différenciante est né d’une part d’une demande pragmatique des apprenants qui ont envie désormais d’être acteurs de formations stimulantes et interactives. Mais également de la demande des organisations, qui réclament des formations ayant un impact opérationnel et mesurable, et une transférabilité des acquis sur des situations quotidiennes.
Et de part et d’autre, le besoin partagé d’un temps de formation optimisé car chacun court après le temps, devenu la denrée la plus précieuse des entreprises.
II. Le parcours « blended » répond donc à ce besoin prégnant et partagé d’efficacité ?
Absolument, le blended amène l’apprenant à passer rapidement à l’action.
1. Dans un premier temps, la connaissance, l’apprentissage de savoirs, de concepts, sont adressés en distanciel à l’apprenant, notamment par du podcast learning, déployé sous différents formats (narration, fiction…).
2. Ensuite, le présentiel va être consacré à pratiquer, expérimenter, s’appuyer sur du collectif et bénéficier de feed-back.
3. Il y aura enfin de nouveau de l’asynchrone et du distanciel pour renforcer les acquis.
4. Enfin, il est important d’espacer ces modules dans le temps, afin que les apprenants puissent expérimenter, transposer dans leur vie professionnelle quotidienne : c’est aussi cette rétroaction qui va permettre d’ancrer les acquis.
III. C’est toute la différence entre connaissance et compétence…
Exactement, la compétence, c’est l’utilisation de la connaissance dans un contexte spécifique, dans des situations des plus courantes aux plus inhabituelles. C’est cette agilité à pouvoir adapter ses connaissances nouvelles à une situation que l’on vit un jour, qui ne sera pas celle du lendemain et encore différente le surlendemain.
En ce sens, les parcours blended sont redoutablement efficaces sur le développement des soft skills parce que nous avons besoin, justement, de ce temps d’expérimentation et de maturation.
Le blended permet de rendre la formation plus mature, plus adulte, parce qu’il y a cette alternance et que l’on sollicite différents canaux. Il a fait passer un cap à la formation et l’a sortie de son ornière pédagogique.
IV. Son efficacité est démontrée ?
Oui, et les responsables de formation, très attendus aujourd’hui sur les résultats de leurs investissements, nous le disent.
S’il fallait d’autres arguments, l’apport des neurosciences nous montre que le cerveau a besoin d’assimiler la donnée, que la sollicitation de différents sens – visuel, auditif – et l’expérience émotionnelle renforcent cette assimilation.
Un présentiel en équipe, interactif et ludique, un distanciel concis en individuel, des temps synchrones et asynchrones, avec une sollicitation de nouveaux sens qui étaient, jusqu’à présent, inexploités : c’est vraiment la puissance de blended au service de l’efficacité pédagogique.
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